domingo, mayo 22

Lettre ouverte aux habitants des Yvelines

A quoi bon auront servi les Assises de la Ruralité autant que la Cop-21
si nous continuons à faire comme dans le passé ?

Destinataire d'origine :
Responsable de la Commission Travaux et Environnement de la Commune d'Émancé
Daté du 4 mai 2016

Lors de la restitution des Assises de la ruralité à Montigny le Bretonneux, vendredi 15 avril 2016, nous avons eu le plaisir de voir et d'écouter une grande majorité d'Yvelinois, de tous les âges, dire aimer et vouloir conserver la ruralité de la région. Maires, élus, enfants, ados, jeunes adultes, seniors, agriculteurs... tout ce monde était en accord avec les paroles de Christine David, Maire d'Émancé, exprimées dans l'édito du journal de la ville en avril 2016, disant vouloir conserver le cadre rural des Yvelines, c'est à dire : verdoyant, calme, à taille humaine, plein de vestiges architecturaux et historiques, etc.
Cependant, malgré tous les efforts des Assises avec vidéos, témoignages, rencontres, échanges et questionnements, les conclusions exprimées par les représentants du département, en particulier par le président de l'agglomération, Monsieur Pierre Bédier, nous ont laissé très contrariés. Après avoir parlé de la réussite des assises, Monsieur Bédier a pris soin de nous « expliquer » le « problème » de la ruralité parce que pour lui, ruralité va de pair avec pauvreté. Pendant la présidence de Monsieur Sarkozy, nous a-t-il dit, on a adopté l'idée du Grand Paris, dans le but de dynamiser la ville de Paris et de la mettre au même niveau que les mégapoles du monde tel New York ou Singapour. Les Yvelines ne font pas partie du projet Grand Paris, a souligné Monsieur Bédier, semblant le regretter profondément.
Nous sommes sortis de la salle avec une sensation de déjà vu, dans une démocratie apparente dans laquelle on a le droit de s'exprimer juste pour jouer à faire comme si nous, les citoyens, avions la liberté de prendre part aux décisions en sachant ou pas que toutes ont déjà été prises.
Pierre Bédier a voulu nous faire comprendre que nous, la majorité des Yvelinois de tous les âges, qui aimons la ruralité, le calme, le bien vivre, les forêts, les paysans, les paysages, etc. devons y renoncer pour le bien du développement économique de l'agglomération ; qu'il faut savoir que si nous voulons de l'argent du département pour financer les projets de nos villages, nous devons renoncer à tout ce qui nous fait les aimer.
Le fait que la commune d'Émancé ait dû abandonner les TAP et repousser des investissements nécessaires va dans ce sens. C'est une stratégie bien connue : le département n'apporte pas son soutien financier et en même temps conseille et demande aux communes d'accepter la construction des zones industrielles et des lotissements pour des habitations particulières. Les petites communes n'ayant pas d'autres moyens de financement acceptent les sacrifices, attendant en contrepartie l'accroissement de moyens à travers les impôts locaux (habitations, industries, etc.) sauf que le calcul est mauvais. Les communes devraient prendre en considération que, si elles ont déjà des dépenses avec le nombre actuel d'habitations et de familles, dans l'agrandissement de la population, les besoins et les dépenses grandiront également et seront bien plus grandes que celles qui existent à présent.
Cette démarche en vue d'accroître les finances des Communes, va dans le sens inverse puisque cela appauvrie les communes en augmentant les besoins en infrastructures (nombre de classes, d'instituteurs, de personnel pour les écoles, places de parking, transports publics, etc.) Ce choix réduit considérablement la qualité de vie de tous ceux qui vivent déjà dans les petites communes comme la nôtre. Cela ne fera gagner personne, les nouvelles familles ne feront qu'augmenter les besoins et nous reviendront aux mêmes points. Ayant perdu la taille humaine de la commune, l'intégration des nouveaux venus sera encore plus difficile que celle qu'on expérimente à nos jours.
La ruralité pourtant, n'est pas synonyme de pauvreté, au contraire, la ruralité est une richesse qu'il faut apprendre à apprécier et à calculer. On a l'habitude de prendre comme données uniquement les rentrées sans penser à calculer toutes les économies qu'une commune à taille humaine et rurale apporte parce que : grâce à sa taille humaine il n'y a pas, ou peu, de délinquance, grâce à sa taille humaine les relations se font en face à face et la qualité des relations humaines est meilleure que dans les grandes villes.
Il y a beaucoup d'autres façons pour améliorer le cadre de vie d'une commune sans passer nécessairement par l'argent public, cela commence par l'investissement direct et actif de ses habitants. Il y a des exemples à suivre. Il y a des plateformes de financement participatif desquelles des élus d'autres villes et villages ont fait usage pour financer des travaux dans leurs communes. Les habitants collaborent d'autant plus s'ils sont au courant de ce qui se fait concrètement, surtout parce qu'ils ont le sentiment de prendre pleinement place dans le vivre ensemble.
Notre commune devrait rester unie face aux élus du département qui représentent une vieille école dont l'économie et les finances sont basées sur la seule idée des impôts locaux, de l'étalement urbain, la réduction des espaces verts, l'effacement des forêts et des lieux de vie qui ne sont pas accessoires mais indispensables pour la vie et la santé humaine. Les espaces verts, surtout les forêts, nous préservent de la contamination ambiante, il faut dire qu'en zone rurale l'usage des produits phytosanitaires est élevé et c'est grâce aux arbres que nous gardons la santé malgré le grand usage qui est fait dans notre très proche environnement. Il faut venir en aide des agriculteurs pour qu'ils puissent devenir bio développant l'agroforesterie et/ou la permaculture.
Il y a tant de véritables bonnes idées dans l'ère de notre temps, elles sont possibles et se font ailleurs. Les grandes villes comme Paris et New York disent vouloir se mettre au vert et chez nous, dans les zones rurales, nous continuons à vouloir tout bétonner ? A quoi bon auront servi les Assises de la Ruralité autant que la Cop-21 si nous continuons à faire comme dans le passé ?
Bien cordialement,
Ana-Grace

sábado, septiembre 13

PORQUÉ ES NECESARIO REDEFINIR EL CONCEPTO DE RIQUEZA


Ana-Grace Avilés Martínez
Máster en Antropología, Universidad Nueva Sorbona, París
Miembro del Movimiento Colibrí - Francia1
anagraceavilesmartinez@gmail.com

PORQUÉ ES NECESARIO REDEFINIR EL CONCEPTO DE RIQUEZA


Aquello que la gente rechaza de su mundo en desarrollo, la gente del primer mundo lo ve y lo vive hoy, como lo más “desarrollado”: la medicina natural, los cultivos orgánicos, los intercambios locales, etc. La sociedad civil, los científicos y los intelectuales, mujeres y hombres del mundo entero, cuestionan la visión eurocéntrica del modelo y apelan a cambiar el paradigma.


Indicadores de Riqueza:
El Producto Interno Bruto

El término economía proviene del griego oikos que significa casa y de nomos, que en Grecia quiere decir ley. Así pues en griego, el término economía hace referencia a la economía doméstica que paradójicamente terminará por ser considerada improductiva. A través de la historia el término riqueza tuvo muchas acepciones: poder político, importancia social, posesión de objetos considerados tesoros, valor intrínseco, valor en función a las satisfacciones que brinda, etc. Durante mucho tiempo fueron filósofos quiénes trataron de definir lo que debía ser considerado riqueza, luego los economistas les tomaron la posta. Los varios conceptos de la palabra economía fueron así concentrándose en la idea de que riqueza corresponde al conjunto de bienes y de servicios producidos por las empresas y las administraciones públicas a nivel de país, y en abundantes ingresos monetarios y posesiones materiales, a nivel personal. (Méda, 2011: 8)

La idea de riqueza social como resultado de lo que se produce y de riqueza como utilidad, conducirán a establecer el PIB como indicador central de riquezas en el siglo XX. Ese Producto Interno Bruto cataloga ricas a las naciones que producen e intercambian bienes y servicios para el consumo; todo tipo de trabajo social, de asistencia o voluntariado no entra en las cuentas del PIB y cuando ese tipo de labores hacen parte de las cuentas resultan contrarias al crecimiento. (Gadrey y Méda, 2011: 23) Esta idea de riqueza es tomada como norma, como evidencia, sin embargo, vista desde perspectivas humanas integrales e integradoras, este concepto pierde toda coherencia pues el PIB como indicador de riqueza no toma en cuenta las necesidades humanas, familiares, sociales, naturales, ni siquiera las verdaderamente económicas, si consideramos la economía en su sentido original.

Todo país posee patrimonios humanos, naturales, culturales y sociales, cada país ha sido sin embargo, clasificado según haya o no explotado su patrimonio en el sentido de intercambios monetarios y de mercado. Los países en donde la explotación, la degradación y la destrucción de los patrimonios naturales, humanos, sociales y culturales comenzó primero, fueron calificados como países ricos por las agencias de calificación internacional, que evalúan y ponen notas a los países según los intercambios de mercado generados y el nivel de crecimiento monetario conseguido. Recordemos que todo tipo de trabajo social, de asistencia o voluntariado no entra en las cuentas del PIB y cuando ese tipo de labores hacen parte de las cuentas resultan contrarias al crecimiento. (Gadrey y Méda, 2011: 23) Ese modelo de economía industrial, ahora globalizada, degrada, empobrece, destruye y explota los patrimonios culturales, naturales, sociales y humanos de todos los rincones del Planeta Tierra.


El estado de Nuestro Planeta,
el pacto por un suicidio global

Descartes decía que debemos convertirnos en los amos de la Naturaleza, como dueños suyos y dominarla. Tomando sus ideas como consignas, el ser humano se creyó en el deber de controlarla y no ha parado de someter la naturaleza y todo lo que proviene de ella, a cada uno de sus caprichos. Hoy sin embargo, las cosas van cambiando de perspectiva: la tecnología nos permite ver lo que Descartes y sus congéneres eran incapaces de observar, con unos pocos movimientos de nuestros dedos, frente a nuestras retinas puede tomar forma, la imagen de una isla artificial que flota sobre las aguas del océano Pacífico, es más grande que la isla de Cuba, 4,5 millones de kilómetros cuadrados de deshechos, 100 millones de toneladas de basura. Esa isla es el resultado del modelo industrial del desperdicio y lo desechable, de la obligación cotidiana de botarlo todo para volver a comprar, para que las industrias del mundo sigan fabricando aquello que nos sentiremos en la obligación de tirar el día de mañana.

El crecimiento económico se funda sobre los recursos naturales que parecían, hasta hace unas décadas, ser fuentes inagotables, eternas. Ese modelo económico basado en el consumo, delinea el camino hacia un desastre todavía más grande que todos los desastres hasta nuestra historia conocidos. Los gobernantes y poderosos del mundo, en su gran ignorancia, siguen pactando por un suicidio global y al parecer aún no han podido darse cuenta. Ese modelo de sociedad, ese sistema, ese mundo, no es solamente una terrible amenaza para las generaciones futuras, es injusto también para el mundo de hoy, negativo y malsano, incluso para aquellos que detentan el poder y dominan.

Muchísimos estudios, de muchísimos investigadores y científicos de muchos países del mundo y de varias disciplinas, afirman el carácter preocupante del estado de nuestro Planeta Tierra y de su biósfera. ¿Tendrá siempre que ocurrir un drama para que los seres humanos logren restablecer contacto con su propia sensibilidad y volverse paradójicamente humanos? ¿Tendrá que suceder una catástrofe para que suceda un cambio real?


Revolución Verde - Revolución Industrial:
de las armas de guerra ...al veneno cotidiano

Al finalizar la Segunda Guerra Mundial las ciudades de Europa quedaron destruidas; los campos se habían quedado vacíos ya que muchos campesinos habían huido de los invasores, mientras otros tantos se enrolaron en la guerra. Cuando en Europa se sobrevivía al desastre, las industrias de los Estados Unidos estaban en plena expansión, hubo trabajo para muchísima gente pues no había industria, ni país industrializado que pudiera hacerles competencia. (Serreau, 2009)

Los productos químicos que habían sido fabricados para aniquilar al enemigo quedaron sin uso cuando terminó la Segunda Guerra Mundial. Las enormes industrias dedicadas al armamento de guerra con grandes cantidades de maquinarias, armamento y productos tóxicos, se convirtieron de pronto a la moderna maquinaria agrícola y el resto de esos productos químicos comenzaron a ser comercializados bajo el nombre genérico de pesticidas. A esta gran transformación se la llamó “Revolución Verde”. (Serreau, 2009)

El discurso de la “Revolución Verde” prometió erradicar el hambre del mundo, tal como ahora lo afirman los comerciantes y partidarios de transgénicos. Todos aquellos campesinos europeos que optaron por la agricultura industrial, deseosos de trabajar por la reconstrucción de sus países, tuvieron la sensación de convertirse en héroes, actores y gestores de la reconstrucción. La llamada “revolución verde” hizo posible el gran crecimiento económico de los EEUU de América, medido a través del PIB. Sin embargo, ni la miseria, ni el hambre han sido erradicadas del Planeta Tierra; al contrario, el desarrollo industrial de la agricultura del “primer mundo” empobreció radicalmente la producción agrícola de los ahora llamados “países en desarrollo”. Pero éste no es el único grave problema. El uso de pesticidas es nocivo para los insectos que atacan a los cultivos, los pesticidas son nocivos para los campesinos y trabajadores que les utilizan... El uso de pesticidas empobrece los suelos, les vuelve infértiles; pero sus daños no se quedan ahí, un poco de ese veneno llega a la boca de quienes les consumen aunque pelen, laven y hasta cocinen los productos antes de ingerirles. ¿Qué se puede esperar de una alimentación a base de transgénicos que llevan en su patrimonio genético este tipo de productos con químicos de síntesis?

Para validar el uso de pesticidas en la alimentación se inventó una medida que supone que el consumo de veneno en pocas cantidades es inofensivo para la salud de los seres humanos. Dos sorpresas: aquella medida todavía en vigor nunca ha sido comprobada científicamente, es decir, de manera experimental. Segundo: un poco de veneno de vez en cuando puede ser que no sea fatal para el uso humano pero el número de veneno aumenta y sus efectos se complican cuando se suman no sólo los diversos químicos que se usan en la producción agrícola sino aquellos que se usan para dar sabor, color, olor, textura y tantas otras características de la comida “moderna”. (Robin, 2010)

En los años 1950 el científico francés2 a quién primero se le ocurrió la idea de establecer aquella medida, afirmó luego que: “El uso prolongado de aquellos productos químicos, incluso en pequeñas cantidades, se vuelve fatal porque pueden provocar cáncer” (Robin, 2010). Hace un par de décadas que se conocen los orígenes del cáncer pero los intereses comerciales han sido y siguen siendo más poderosos. La Revolución Verde se desarrolló y se enraizó en nuestro mundo porque gracias a ella muchos grupos han podido mantenerse en el poder y enriquecerse cada vez más. Ese enriquecimiento existe, se desarrolla y toma fuerza mientras siga habiendo dinero en circulación, mientras se siga midiendo la riqueza de una nación a través del PIB.


El modelo industrial no ha hecho de los campesinos de occidente gente rica

Luego de muchas luchas sociales los obreros en Europa consiguieron obtener protección laboral, jubilación y vacaciones pagadas. Eso ha amortiguado lo amargo de sus vidas monótonas y aburridas pero no les ha sacado de la pobreza ni de la exclusión. En los “países ricos” producir cuesta mucho dinero porque todo se logra a través de artificios. Cuando los “países en desarrollo” abren sus puertas a las grandes potencias económicas mundiales, toda esta gente pobre de los “países ricos” pierde sus trabajos y poco a poco comienza a perder aquellas reivindicaciones que les habían hecho sentirse orgullosos de ser la clase obrera del “primer mundo”.

La extrema derecha y el fundamentalismo han tomado mucha fuerza en Europa. Los gobiernos de extrema derecha quieren cerrar sus fronteras y contradicen la globalización económica. Toda esa gente pobre que ha perdido su trabajo porque las fábricas cierran en Europa para abrirse en China, en Brasil, o en cualquier otro país parecido, durante las elecciones votan por los candidatos de la extrema derecha. Los productores de leche, de carne, de cereales son campesinos europeos y sufren directamente cuando los grandes hipermercados de sus propios países, prefieren comprar la leche, la carne y los cereales que vienen de países en donde los precios son más “competitivos”. La competitividad significa que los precios se mantengan bajos. Que los precios sean bajos puede hacernos pensar que todo se vuelve accesible a las grandes mayorías; sin embargo, en general, quién pierde en este sistema de competitividad a ultranza, son quiénes son ya pobres y excluidos pues todo lo que se produce masivamente es malo para la salud, es por eso que los casos de obesidad son frecuentes en los estratos bajos de la población. La gente rica en Europa y en los EEUU prefiere comer alimentos orgánicos que suelen parecer más caros que los alimentos industriales, aunque en realidad no es así; cuando las comunidades se reorganizan, pueden retomar los modos de intercambio ancestrales que permiten cultivar y alimentarse mejor.3

Que un país sea considerado rico por las agencias de notación internacional, no quiere decir que en él no existan grandes porcentajes de pobladores empobrecidos, relegados y excluidos. Creo que esto es muy importante subrayarlo: en los países ricos siempre ha habido gente pobre ya que el fenómeno de la migración comenzó con el éxodo campesino. El campesinado de occidente también vivió ligado a la madre tierra, pero el modelo de economía industrial les obligó a creer que su forma de vida era nefasta para el desarrollo de sus naciones. La agricultura industrial redujo el número de agricultores; pocos debieron producir para muchos porque el número de pobladores de las ciudades aumentó exponencialmente cuando los antiguos campesinos desprovistos de tierras, se vieron en la obligación de instalarse en las periferias urbanas para poder trabajar en las numerosas fábricas que ahí se construyeron.

Para la gente pobre de los “países ricos” se crearon instituciones públicas de educación y de salud para que las fábricas no se detengan por causa de enfermedades ni de accidentes laborales. Las escuelas en cambio formaron, y hasta ahora preparan, para el trabajo de rutina, la obediencia a la autoridad, el ser evaluados, etc.

En los “países ricos” no todas las personas gozan de los mismos derechos, no, ni siquiera en Francia donde el sistema socialista supone haber logrado avances en materia de salud y de educación popular. Existen y siempre han existido jerarquías sociales: un tipo de educación y de salud privada para los ricos y otra para el resto de los pobladores. La gran diferencia que existe en este punto con la de América Latina es la percepción que tiene la gente en Francia al respecto de los servicios del Estado. Para dar un ejemplo, de la escuela maternal hasta el final de la primaria, mucha gente, cualquiera que sean sus ingresos, opta por la educación pública. A partir del colegio quienes pueden permitírselo, prefieren cambiar sus hijas e hijos a las instituciones privadas para que ellas y ellos puedan en el futuro acceder a las Escuelas de élite, que no son las tan "famosas" universidades populares. En Francia, las Universidades son para las mayorías y las Grandes Escuelas son para las minorías privilegiadas. Son los estudiantes de éste tipo de instituciones tan reconocidas al interior de Francia, quiénes tomarán los cargos directivos de las empresas y los puestos políticos. (Erner, 2012)


En términos de calidad de vida,
la agricultura industrial no es sinónimo ni de evolución ni de progreso

La revolución neolítica corresponde al período en el cual se comienza a tallar la piedra, pero además se implanta el cultivo de la tierra (agricultura). Este momento clave de transformación en los modos de vida, ocurrió en las poblaciones de la Amazonía mucho antes de lo que ocurrió en Europa; sin embargo, los modos de cultivar se conservaron sobrios, moderados y concisos durante miles de años. Esto no porque esas sociedades fueran incapaces de imitar los modos de vida de occidente, ni porque no contaran con los medios para lograrlo; no desarrollar la agricultura a gran escala, ni la especialización, ni el comercio, ha sido el resultado de una visión de vida muy distinta a la visión de vida de occidente. (Taylor, Anne-Christine y Nathan Shlanger, 2013)

Desde un punto de vista conceptual, la era neolítica se desarrolló primero en zonas amazónicas ya que la agricultura apareció ahí, al menos 5 mil años antes de la era cristiana. Los pobladores de las zonas de la Amazonía comenzaron la agricultura con cultivos de plantas esencialmente medicinales y condimentos; nunca buscaron desarrollar el cultivo de alimentos. Jamás se buscó intensificar la producción, ni la especialización de modos de subsistencia ligados al crecimiento de la agricultura intensiva de alimentos. (Taylor, Anne-Christine y Nathan Shlanger, 2013)

Así pues se concluye ahora que aún teniendo los conocimientos necesarios para desarrollar la producción de alimentos, aquellas sociedades de la Amazonía eligieron deliberadamente tomar su propia evolución histórica radicalmente distinta a la tomada y vivida en occidente. Esto es el resultado de consensos sociales, de decisiones culturales íntimamente ligadas a un modo de vida que se considera parte del ecosistema y no superior a la naturaleza.


Otros Indicadores de Riqueza

El Producto Interior Suave (Produit Intérieur Doux) es una proposición que cuestiona el modelo económico del PIB resaltando la importancia de las actividades no relacionadas con el mercado, sobre todo las actividades domésticas y de voluntariado. La socióloga canadiense Vivian Labrie, encabezó en Quebec, esta propuesta. Desde 1998 ella es la portavoz del gran colectivo: “por un Quebec sin pobreza” que agrupa diversas asociaciones de lucha contra la pobreza y la exclusión. Este gran colectivo creó el “Parlamento de la calle” logrando interesar al ministro de finanzas de entonces, Bernard Landry. Es en el curso de este encuentro entre políticos del parlamento y de gente del colectivo que estos activistas se dan cuenta de que una gran parte de riquezas no mercantiles no son tomadas en cuenta al medir el PIB. Proponen entonces dos nuevos indicadores: el PID (Produit Intérieur Doux) y los “Gastos Interiores Duros” (Dépenses intérieures Dures) con el fin de caracterizar las destrucciones y los grandes sufrimientos sanitarios y sociales totalmente invisibles, ya que no son contabilizados en el sistema económico y político en vigencia. (Guéricolas, 2005)

Según el especialista francés de indicadores de riqueza, Jean Gadrey, el PID no implica simplemente un nuevo indicador sino una gran acción ciudadana de educación popular con el fin de animar la reflexión sobre las riquezas nacionales y sobre lo que ellas indican realmente. (Glenn, 2011) Se trata de dar valor a todas las actividades ecológicas, útiles, responsables y solidarias que el PIB ignora o menosprecia. El PID hace parte de todos aquellos indicadores alternativos que buscan reformar la contabilidad nacional midiendo el bienestar económico que proviene de las actividades respetuosas del ecosistema, que evitan gastos de reparación por daños causados con el modelo extractivista, de mercado, de producción, y de consumo, industrial. El modelo actual está determinado por una visión particular de la realidad, ligada al mito que da más valor al lucro que a la vida, mito que se sostiene en la idea de un Planeta infinito al cual se puede saquear sin fin.

El alto nivel de Producto Interno Bruto (PIB) en Europa, en Canadá y en los EEUU, se debe a un estilo de vida totalmente nefasto para la salud de sus habitantes. (Bonneuil, 2013) En los “países desarrollados” los medicamentos convencionales, la agricultura y la alimentación industrial son utilizados fuera y dentro de las grandes urbes. A eso se le ha considerado progreso. En los “países pobres” en cambio, ese estilo de vida “moderno” se había concentrado hasta hace poco, solamente en las grandes ciudades y es ahí dónde se han multiplicado los numerosos casos de cáncer y de obesidad de los “países en desarrollo”.


Más allá del PIB

El modelo industrial está en decadencia. La productividad es una medida de desarrollo cuestionable. Los indicadores actuales de riqueza y de supuesto bienestar, son debatidos y refutados por la gran mayoría de la población mundial.

Los políticos europeos comienzan a sentirse en la obligación de cambiar el modelo debido a la fuerte crisis que durante décadas, y no años, ha ido empobreciendo la calidad de vida de sus poblaciones. La agroecología tiene sustento científico, teórico y práctico, y está tomando fuerza a tal punto que, algunos responsables políticos de Europa, ya han comenzado a proponerla como la mejor opción al modelo de agricultura industrial.

La capital de la comunidad económica europea, Bruselas, subvenciona a los agricultores de Europa en función del tamaño de los terrenos que cultivan, esto hace que la misma reina de Inglaterra reciba dinero en tanto que propietaria de grandes terrenos de cultivo. Los agricultores ecológicos reducen las superficies de cultivo; son ellos quienes ganan dinero exclusivamente de su trabajo en el campo, y han sido ellos, quiénes en los años de crisis, han logrado mantenerse cultivando, pues el dinero que ganan viene directamente de su trabajo y no de las subvenciones de la comunidad económica europea. La agroecología implica el comercio local, no las exportaciones, esto explica porqué en tiempos de crisis, los agricultores ecológicos logran sobrevivir y hasta desarrollarse, al contrario de lo que sucede con los agricultores industrializados.

Latinoamérica podría gozar de la sabiduría ancestral de sus pueblos aborígenes, que hoy por hoy es reivindicada por muchísimos científicos de los llamados países del primer mundo; o podría caer directamente al abismo si continúa prestando oídos y abriendo de par en par sus puertas a los promotores de la técnica industrial y de la productividad del “Primer Mundo” que ven en estos “Nuevos Mercados” el mejor terreno para implantar todo aquello que resulta cada vez más difícil desarrollar en sus propios países, saturados de industrias, extracciones, maquinarias, contaminación, violencia, enfermedades, ...etc.

Es lamentable que los gobernantes de los llamados países en desarrollo ignoren deliberada o inconscientemente, las terribles consecuencias del modelo que están implantando. Latinoamérica está siendo invadida por los promotores del antiguo paradigma, ya que los pobladores de Europa, Canadá y de los EEUU ya no quieren saber de extracción, de consumo, de mercado, y muchos han comenzado a cuestionar el PIB. En Europa, Canadá y en los EEUU, los daños del sistema industrial, de productividad y de crecimiento, son profundos, es eso lo que ha ido movilizando a la gente. Las fuerzas políticas tradicionales siguen imponiendo consumo, industrias y crecimiento, pero la sociedad civil está tomando más y más riesgos para ser escuchada, pero además, es en el diario vivir que mucha gente pone en práctica modelos ancestrales de cultivo, de intercambio, de salud, etc.

Muchos ciudadanos y ciudadanas del “primer mundo”, hoy en día están buscando en aquél supuesto “mundo subdesarrollado” (ahora llamado en desarrollo) modelos de vida para imitar. Pero esos modelos no son los de las grandes ni pequeñas industrias, ni de las grandes ciudades, todas ahora iguales en el Planeta Tierra, sino los varios modos de vida comunitaria de las zonas rurales, dónde todavía se podía vivir en armonía con la madre naturaleza. En el Ecuador como en otros lugares, los saberes sobre ecología han avanzado exponencialmente, por eso es increíble que en lugar de mantener y mejorar, la medicina natural, los modos de socialización, las tradiciones rurales y populares del Ecuador, estén siendo aniquiladas para ser reemplazadas por aquello que en occidente, la población civil, está tratando de erradicar, conformando grupos de acción ciudadana al margen de los gobiernos y de los políticos.

La política es prisionera de una lógica que determina un modo de ejercicio totalmente nefasto para la humanidad y su ecosistema. La sociedad civil se da cuenta cada vez más de tales incoherencias por eso está despertando. En todas partes del mundo, muchos seres humanos han comenzado a inventar, a imaginar otro presente y otro futuro, y lo están haciendo de maneras muy concretas, con acciones que dependen de cada ciudadano, al interior de sus hogares, en sus pueblos, en sus barrios. Los cultivos orgánicos se multiplican en cada rincón del Planeta, la educación responsable y en familia es una alternativa gratuita y real. La sociedad civil está cambiando el paradigma al interior del espacio en el cual puede actuar concreta, directa y activamente.

Romper el mito de la superioridad cultural, de la existencia del "Primer Mundo", es difícil pero necesario, y se puede lograr al cuestionar los indicadores de riqueza que le consolidan y que le dieron existencia. Aquello que la gente suele rechazar de su "Mundo en Desarrollo", es lo que hoy en día se ve desde el interior del "Primer Mundo", como lo más desarrollado: la medicina natural, los cultivos orgánicos, los intercambios locales, la educación alternativa, etc... Esta visión no se limita a la sociedad civil pues un gran número de científicos e investigadores, cuestionan la visión eurocéntrica del modelo, hablando honestamente de todo lo que las comunidades aborígenes tienen para enseñar al mundo occidentalizado, y apelan a la humildad que se necesita para cambiar de paradigma. Muchas publicaciones, documentales y videos lo demuestran4.

Mientras la riqueza de los países siga siendo reflejada en el PIB, el mundo en el que vivimos seguirá su marcha hacia el abismo. La belleza del medio ambiente no es la única afectada, los seres humanos que habitamos este planeta somos las primeras víctimas, incluso aquellos que siguen enriqueciéndose a través del PIB, de las extracciones de materias primas, de la comercialización de transgénicos, etc. Los avances más grandes en la ciencia están en contra de los transgénicos porque vuelven dependientes a los pueblos que los utilizan y afectan gravemente al ecosistema. Cuestionar los indicadores de riqueza actuales significa contrarrestar las prioridades que definen. El PIB ha sido usado durante mucho tiempo para evaluar una cierta idea de riqueza, de desarrollo, de bienestar y de progreso; construir nuevos indicadores de bienestar, concebir otro tipo de progreso implica participación ciudadana.5 Privilegiando la participación activa de toda la ciudadanía se puede construir una forma diferente de democracia.


Referencias bibliográficas

Bonneuil, Christophe, Céline Pessis y Sezin Topçu (2013). Une autre histoire des « Trente Glorieuses » Modernisation, contestations et pollutions dans la France d'après-guerre. París: La Découverte.

Cassiers, Isabelle (2011). “Indicateurs, choix de société et démocratie”. Alternatives Économiques, Hors Série Poche, No. 48, pp. 155-156.

Corm, Georges (2009). L'Europe et le Mythe de l'Occident. La construction d'une histoire. Parìs: La Découverte.

Erner, Guillaume (2012). “Voyage dans la France d'en haut : qui sont les élites ?” Disertación radial en Service Public, octubre, 26, París, Francia. Con la participación de Naudet, Jules (2012) “Entrer dans l'élite : Parcours de la réussite en France, aux Etats-Unis et en Inde”. Presses Universitaires de France: PUF. Disertación disponible en http://www.franceinter.fr/emission-service-public-voyage-dans-la-france-d-en-haut-qui-sont-les-elites (visitado por última vez el 3 de marzo de 2014).

FAIR, Collectif (2011). “La richesse autrement”. Alternatives Économiques,Hors Série Poche, No. 48, pp. 1-160.

FAIR, Collectif (2011). “Le rapport Stiglitz vu par Fair”. Alternatives Économiques, Hors Série Poche, No. 48, pp. 41-42.

Gumbel, Peter (2013). Elite academy – Enquête sur la France malade de ses grandes écoles. París: Danoël.


Gadrey, Jean y Dominique Méda (2011) “Les limites du PIB”. Alternatives Économiques, Hors Série Poche, No. 48, pp. 52-59.


Glenn, Vincent (2011). Filme Documental “Indices” Proyección y debate sobre los indicadores de riqueza, realizado en Chartres en 2011 y en Quito en 2014.


Guéricolas, Pascale (2005). “Comment passe-t-on du doctorat au militantisme? Portrait d'une femme en lutte contre la pauvreté.” (¿Cómo se pasa del doctorado al militantismo? Retrato de una mujer en lucha contra la pobreza.) Revista digital Contact, le magazine des diplômés et des partenaires de l'Université Laval, Otoño. Disponible en:
http://www.contact.ulaval.ca/articles/vivian-labrie-passeuse-paroles-44.html
(visitada por última vez el 4 de marzo de 2014)


Janssen, Thierry (2012). Confidences d'un homme en quête de cohérence. París: Les Liens qui Libèrent.


Latouche, Serge (2012). Bon pour la casse. Les déraisons de l’obsolescence programmée. París: Les Liens qui Libèrent.


Méda, Dominique (2008). Au-delà du PIB. Pour une autre mesure de la richesse. París: Flammarion.

Méda, Dominique (1999). Qu'est-ce que la richesse ? París: Aubier.

Robin, Marie-Monique (2012). Nuestro Veneno Cotidiano. España: Península.

Robin, Marie-Monique (2010) Filme Documental “Nuestro Veneno Cotidiano” Título original “Notre Poison Quotidien” Proyección y debate realizados en París en 2010.

Serreau, Coline (2009) Documental “Soluciones Locales para un Desorden Global” Título original “Solutions locales pour un Désordre Global”, proyección y debate realizada en la ciudad de Rambouillet en junio de 2009.

Taylor, Anne-Christine y Nathan Shlanger (2013). La préhistoire des autres. Perspectives archéologiques et anthropologiques. (La prehistoria de los otros. Perspectivas arqueológicas y antropológicas) París: La Découverte.

Patou-Mathis, Marylène (2013). “Préhistoire de la violence et de la guerre”. París: Odile Jacob.

1 El Movimiento Colibrí es una organización no gubernamental que piensa un avenir distinto, despertando la conciencia ciudadana a la democracia para que cada quién haga la parte que le corresponde en los cambios necesarios: climáticos, económicos, sociales, etc. participando activa y localmente en estas grandes transformaciones: http://www.colibris-lemouvement.org/

2 René Truhaut, toxicólogo francés, habla sobre este tema en el documental titulado “Le pain et le vin de l'an 2000” (El pan y el vino del año 2000) en el año 1964. Fue miembro de la FAO/OMS, presidió varios comités de expertos sobre la toxicidad de los productos químicos en la alimentación. Truhaut citó al suizo Paracelsus, quién, en el siglo XVI, dijo que “Solo la dosis hace el veneno”, para luego refutarle diciendo que: “El uso prolongado de aquellos productos químicos, incluso en pequeñas cantidades, se vuelve fatal porque pueden provocar cáncer” (Robin, 2010). El documental de Marie-Monique Robin se puede ver subtitulado en español en los siguientes enlaces:
https://www.youtube.com/watch?v=Dzxi9uNXQFU
https://www.youtube.com/watch?v=DjoN2cCqrBY

3 Para mayor información se pueden visitar los siguientes sitios:
en lengua inglesa http://transitionculture.org y
http://villesentransition.net/ en lengua francesa.

4 El festival “Sciences & Fictions” este año se llamó “L'eau-autre Planète” (El agua-otro Planeta). En febrero de 2014 en la región francesa del Luberon se llevaron a cabo conferencias, mesas redondas, proyecciones... para mostrar que los saberes ancestrales coinciden con los últimos avances de la ciencia y descubrir otras formas de vida bien reales y bien distintas. Jean-Yves Casgha entrevistó al realizador Jan Kounen, al botanista Jean-Marie Pelt, al periodista científico Patrice Van Eersel y al escritor matemático Jean-Pierre Goux, todos conocedores de la profunda sabiduría de los pueblos ancestrales; son defensores del chamanismo porque afirman que los Saberes Indígenas enriquecen la Ciencia.
Festival “Sciences & Fictions” en el programa “Autour de la Question” de Jean-Yves Casgha, RFI:
http://www.rfi.fr/emission/20140214-1-on-s-interessait-savoirs-differents/

5 En algunos sectores de Chile, organismos sociales crearon “El banco del tiempo” para que la gente no cuente su trabajo en dinero sino en tiempo, eliminando de tal forma la escala de valores entre oficios. Todo lo que implica tiempo y esfuerzo humano en este sistema de intercambio es considerado de modo equivalente. Este tipo de iniciativa en Francia se conoce como SEL, Système d'Échange Local (Sistema de Intercambio Local) en dónde la moneda de intercambio no sólo es el tiempo sino el valor afectivo o de interés “real” que un objeto puede presentar. La particularidad del sistema de intercambio local en Francia es que surge de iniciativas populares, no de organismos.
En el sector de Tumbaco en el Ecuador, existen los Guardianes de Semillas (www.redsemillas.org) gente que da valor al rol ancestral del campesinado en la cohesión social, la alimentación, el trato respetuoso de la tierra, la transmisión de valores de cooperación, de humildad frente a la sabiduría de la naturaleza. Los guardianes de semillas en Francia se agrupan en el movimiento Kokopellí: www.kokopelli-semences.fr

lunes, octubre 21

"ECOLÓGISTAS INFANTILES"

Utilizar el término "infantil" para ridiculizar es una falta de respeto grandísima para todos los infantes que no sólo son seres respetables y sensibles, sino que su espontáneidad es una cualidad grandísima que con los años se pierde a fuerza de ser sometidos a la obediencia, a la burla... y a todo eso que desgraciadamente llaman educación. Los infantes merecen respeto y qué alegría si todos los infantes del mundo serían ecologistas...

Actuar como un infante no es ser ridículo, actuar como un infante es ser espontáneo. Y todo aquél que es capaz de mantener su espontaneidad hasta la edad adulta, da muestras de libertad de espíritu, de ser capaz de decidir; capaz de no obedecer a las autoridades, ni a las masas... aunque eso le cueste la vida... 

Todo dictador de la historia humana ha logrado dominar burlándose de quiénes son capaces de decidir lo que realmente quieren, lo que les parece verdaderamente justo... aunque eso les cueste la vida, aún cuando el resto se burle de ellos y de ellas...

viernes, septiembre 27

La ecología es una visión más profunda y más amplia de la realidad

Los países a los que el Producto Interno Bruto designó como pobres, abundan de poblaciones geniales que han traducido sus saberes en la producción de alimentos, la mutualización de servicios, la reciprocidad, la ayuda entre generaciones, la solidaridad, etc. sin subvenciones de ningún tipo.

El dinero, los salarios, los empleos, la seguridad social, las jubilaciones, la salud... públicas y privadas, son los artificios que esclavizan a los pobladores citadinos del mundo que crecemos sin lugar a dudas, ignorantes de la sabiduría del mundo vivo en constante movimiento.

El saber actual nos permite entender cómo funcionamos como seres vivos parte del universo; esos saberes pueden liberarnos si entendemos que la ciencia y la tecnología son medios y no finalidades en sí mismas. Ni una sóla de las máquinas modernas habría podido ser fabricada sin la observación del mundo vivo. 

Los avances más grandes de la ciencia contemporánea ligados a los descubrimientos en materia de física cuántica, es decir del mundo de lo infinitamente pequeño, corroboran las grandes tradiciones de pueblos ancestrales, reivindicando su sabia intuición. 

Los principios de fragmentación son una visión anticuada de la realidad porque cada organismo mantiene una relación permanente y continua con todos los demás elementos que componen su entorno. Este principio central de la ecología, entiende que el mundo es una esfera dónde todo está ligado entre sí de un modo o de otro. 

La ecología es una visión más profunda y más amplia de la realidad ya que sin medio ambiente nada sería posible.

sábado, agosto 31

Hace tiempo se venía subastando el petróleo de la Amazonía...

La gente de origen campesino e indígena, no llega a prostituirse, a criminalizarse, ni a corromperse por maldad. El sistema económico mundial medido a través del PIB, les aniquila la autoestima haciéndoles creer que los modos de vida ligados a la madre tierra con métodos tradicionales de cultivo son irracionales y nada productivos.
El PIB se estableció como indicador de las riquezas en el siglo XX. Ese Producto Interno Bruto cataloga ricas a las naciones que producen e intercambian bienes y servicios para el consumo. Todo trabajo social, de asistencia o voluntariado no entra en las cuentas del PIB y cuando ese tipo de labores hacen parte de las cuentas, resultan contrarias al crecimiento...
Cuando Lula llegó al poder, el Brasil se convirtió en una potencia económica mundial. El desarrollo del cultivo, sobre todo de cereales, volvió al Brasil mundialmente “competitivo”. Sin embargo, pese a que el gobierno de Lula se suponía socialista, es decir, partidario de la “igualdad de derechos”, en el Brasil las diferencias son cada vez mayores. El deseo de hacer del Brasil un país económicamente rico medido a través del PIB, ha provocado el aumento en la tala masiva de árboles, gran parte de los bosques amazónicos desaparecen en cuestión de minutos. Eso no significa solamente contaminación ambiental, sino desplazamiento obligatorio de poblaciones locales que dejan sus modos de vida autosuficientes para ir a engordar los sectores de miseria de las grandes ciudades, volviéndose totalmente dependientes de la asistencia pública. 
Permanecer competitivos en el mercado mundial significa intensificar la producción para bajar los costos. A los países de Europa, les cuesta mantenerse competitivos frente a países como el Brasil y la China, porque las leyes en esos países no protegen a los empleados y trabajadores, mucho menos a los que están en el límite más bajo de la escala social; ellos han sido reducidos a la miseria, desprovistos de sus modos de vida tradicionales, necesitan el dinero que se les propone aunque sea muy poco, por eso aceptan trabajar sin protecciones, con horarios extenuantes y en condiciones deplorables. Este tipo de condiciones laborales se supone que no debería existir en los estados de gobiernos socialistas, pero brindar asistencia pública a los estratos más bajos de la población requiere de financiamiento: para poder financiar sus proyectos los gobiernos socialistas de los “países en desarrollo” se someten a las condiciones de los “países ricos” ya que los productos se venden en el mercado mundial cuando los costos son bajos, y los costos bajan si se produce de modo intenso, sin restricciones de ningún tipo. El socialismo termina pareciéndose al capitalismo porque en el afán por mejorar la industria local y elevar el nivel del PIB, los gobiernos de los “países en desarrollo” abren de par en par sus puertas a las industrias de los “países ricos”, a sus maquinarias, a su modelo de desarrollo y a sus modos de vida.
Todo país es sumamente rico en patrimonios humanos, naturales, culturales y sociales, sin embargo han sido clasificados según el nivel de explotación de sus patrimonios en el sentido de intercambios monetarios por las agencias de calificación internacional, que evalúan y ponen notas a los países según el nivel de crecimiento monetario que es diametralmente opuesto a la calidad de vida de las poblaciones y de los ecosistemas
Lamentablemente los sistemas socialistas tienden a suprimmir todo tipo de diferencias (estén o no ligadas a la repartición de riquezas materiales) de forma que, atropellan y hasta eliminan los modos de vida distintos. En los años 1950, el sistema de gobierno en la República de Mongolia era socialista, en aquella época estaba estrictamente prohibido practicar el shamanismo y todo lo que tuviese que ver con la cultura popular: muchos shamanes fueron asesinados en aquél entonces.
Se trate o no de un gobierno socialista, el sistema económico mundial hace que cualquier intento por hacer justicia se vuelva insostenible, ya que la riqueza medida a través del PIB está basada en la explotación (que contamina la naturaleza y degenera las relaciones humanas), la producción de bienes materiales (que también contaminan la naturaleza y no mejoran las relaciones humanas) y el comercio de estos “bienes” que terminan contaminando porque la mayor parte de ellos se vuelven basura en tan solo minutos luego de haber sido comprados. Reutilizar o reparar algo, es contrario al productivismo en marcha, pues tirar a la basura implica volver a comprar lo que se sigue fabricando en las industrias.
El problema no está en la repartición de la riqueza, ni en la creación de ella, el problema está en la concepción misma de riqueza... Mientras la riqueza de los países siga siendo medida a través del PIB, el mundo en el que vivimos seguirá su marcha hacia el abismo. La belleza del medio ambiente no es la única afectada, los seres humanos que habitamos este planeta somos las primeras víctimas, incluso aquellos que se "enriquecen" a través del PIB.
El proyecto Yasuní-ITT era sólo un pretexto del gobierno para esconder todos los negocios que se estaban haciendo a nivel internacional con inmensas parcelas de selva amazónica primaria para la explotación de petróleo. El gobierno del Ecuador hace tiempo que venía subastando el petróleo de la Amazonía. El doble discurso de Rafael Correa fue denunciado por una manifestación en París el 26 defebrero de 2013. Ese mismo día, en un gran hotel de París, autoridades ecuatorianas se habían reunido para hablar de grandes sumas de dinero con la mayor discreción... Un miembro de Planeta Amazonia consiguió una entrevista con Andrés Donoso Fabara. Cuando se le cuestionó sobre un mapa con las iniciales de la compañía estadounidense IHS, Donoso Fabara empezó a presumir de la iniciativa Yasuní-ITT. Propuesta desde siempre contradictoria porque habla de preservar los bosques primarios del Ecuador, los derechos de la naturaleza hacen parte de la misma Constitución Ecuatoriana... sin embargo, la extracción de petróleo en muchas zonas naturales del Ecuador, siguen en marcha y con más fuerza que nunca... ¡Greenwashing de alto nivel!!!
Donoso Fabara se sientió intimidado cuando se le preguntó si él considera que toda esa biodiversidad es menos importante que la del parque Yasuní. Donoso Fabara evadió el tema y prefirió hablar del "aspecto social", presentando el proyecto "Ronda Sur Oriente" como una oportunidad social para sacar de la pobreza a las poblaciones de la zona afectada. Cuando se le preguntó si las explotaciones petroleras eran beneficiosas para las poblaciones indígenas, él respondiió: “¡Por su puesto! Tenemos un excelente plan de desarrollo social.” ...Pero los pueblos indígenas no son pobres porque viven plenamente de lo que la selva amazónica les brinda... siempre y cuando esas tierras y esas aguas no estén contaminadas...
Los indígenas que habitan la selva amazónica no son indigentes, tienen formas de vida distintas, ligadas a la naturaleza. Es nuestro deber ayudarles para que no sigan despojándoles de sus tierras y de esas riquezas que el PIB ignora pero que son indispensables para la superviviencia de nuestra especie y de tantas otras.

Gracias por firmar la esta petición y por transmitirla a todos sus contactos.

lunes, mayo 28

¿Cómo formar o integrar comunidades alternativas?



Por
Ana Grace Avilés Martínez

Máster y Estudios Doctorales en Antropología de la Universidad Sorbona Nueva de París
Comunicadora para el Desarrollo de la Universidad Politécnica Salesiana de Quito

Desde la perspectiva de la Comunicación para el Desarrollo, el uso del formato de cine documental como medio de interacción entre grupos humanos, presenta varias alternativas. El lenguaje se establece al interior de grupos humanos a través de un consenso, convirtiéndose de tal forma en el medio por el cual se crean y se establecen tipos de relaciones sociales. En el uso corriente y al interior de las ciencias sociales, el lenguaje suele ser considerado de modo utilitario como si no fuese capaz de crear un tipo u otro de realidad por sí mismo. Si pensamos el lenguaje como una mediación podemos entender que no sólo sirve para entablar relaciones sociales sino además para darles una u otra forma. El consenso social se hace evidente cuando un grupo no es numeroso porque el contexto que comparten los receptores del mensaje puede ser aproximadamente el mismo gracias a la simultaneidad en el momento de la interacción. Se puede afirmar que hay cierta uniformidad en la recepción de la información y en la forma en la cual los receptores le dan sentido porque todo está sucediendo dentro de contexto e historias similares. De esta forma, compartir un mito resulta posible.(1)

Es difícil concebir el consenso necesario para lograr comunicación, y por ende para establecer interacciones sociales, si pensamos en nuestras sociedades física, geográfica e históricamente fraccionadas y distantes. Pese a la distancia y al fraccionamiento se habla de comunidad global; gracias a las tecnologías de comunicación contemporáneas que permiten la simultaneidad en la emisión y en la recepción no sólo de mensajes sino de objetos varios, se ha ido generando un referente histórico casi homogéneo en todo el Planeta. La globalización que no es sino una forma actual de imperio, recrea los métodos ancestrales de reducción social con el fin de lograr el consenso y por ende, mantener el control sobre las relaciones y los modos de intercambio. Podemos decir entonces que uno de los roles de los medios masivos de comunicación, ha sido el de reducir la sociedad a un grupo de consumidores globales. Los medios de comunicación masiva logran establecer cierto consenso a nivel planetario, reduciendo un grupo –tan vasto como es el que cubre el Planeta Tierra– en consumidores y/o agentes de mercado. ¿Cuál es el consenso que se ha logrado gracias a la interacción globalizada? ¿cuáles han sido los mitos que se han transmitido y enraizado al interior de nuestras sociedades mundializadas y de mercado? ¿que mito comparten la mayoría de nuestros contemporáneos?

El término economía proviene del griego oikos (casa) y nomos (ley), lo que significa en Grecia: economía doméstica. El desarrollo de la economía como esfera independiente terminará por hacer desaparecer la idea de economía doméstica que hoy por hoy se considera improductiva. La palabra riqueza en principio había significado poder, pero en el sentido de la creatividad y no de la dominación. A través de la historia, el término riqueza ha tenido muchas acepciones: poder político, importancia social, posesión de objetos denominados tesoros, valor intrínseco o en función de las satisfacciones que brinda, etc. Esta pluralidad de conceptos ha ido poco a poco concentrándose en: el conjunto de bienes y de servicios producidos por las empresas y las administraciones públicas, a nivel de país y, en abundantes ingresos monetarios y posesiones materiales, a nivel personal. Un país puede poseer un patrimonio natural, cultural y social, pero si no lo explota en el sentido de intercambios monetarios y de mercado, ese país será considerado pobre; un país que explota, degrada, destruye su patrimonio es considerado como rico siempre y cuando esas dinámicas generen intercambios comerciales y crecimiento monetario. Durante mucho tiempo fueron filósofos quiénes trataron de definir lo que debía ser considerado riqueza, luego los economistas les tomaron la posta. La idea de riqueza social como resultado de lo que se produce y de riqueza como utilidad, conducirán a establecer el PIB como indicador central de riquezas en el siglo XX. Ese Producto Interno Bruto cataloga ricas a las naciones que producen e intercambian bienes y servicios para el consumo; todo tipo de trabajo social, de asistencia o voluntariado no entra en las cuentas del PIB y, cuando ese tipo de labores hacen parte de las cuentas, resultan contrarios al crecimiento. Esta idea de riqueza es generalmente tomada como evidencia, cuando vista desde otras perspectivas resulta profundamente fantástica puesto que en ella no se toman en cuenta necesidades realmente humanas, sociales, naturales, ni siquiera económicas, si consideramos la economía en su sentido original.(2)

Para lograr la vida en sociedad, los integrantes de un grupo necesitan ponerse de acuerdo en cada uno de los detalles que hacen posible el desenvolvimiento individual y colectivo. Vivir en sociedad denota entrar en acuerdos, lograr consensos, establecer prioridades, implicarse, compartir, ceder o imponerse. Para lograr dichos acuerdos se necesita comunicación, relación, intercambio; lo cual conlleva compartir conceptos sobre las cosas, sobre lo que sucede y cómo suceden las cosas en el mundo. Lograr tales acuerdos resulta complicado por diversos factores por eso es que el uso del mito ha sido históricamente necesario al interior de las sociedades humanas. El mito será usado siempre que un grupo social pretenda establecer acuerdos que permitan mantener su cohesión y su vigencia sin autocuestionamiento, ni búsqueda de cambios profundos en los modos de ver las cosas y de vivirlas. Vemos así el mito como una explicación de los hechos y de los fenómenos del mundo basados en afirmaciones dogmáticas, superficiales, carentes de argumentos sólidos, autocríticos y profundos. El juicio crítico sobre sí mismo, sobre sí misma, supone tomar distancia de las propias certezas, significa poner los propios conceptos en duda; buscar significados sólidos implica cuestionarlo todo pero también compromete buscar respuestas. La única manera real de desarrollar todas nuestras posibilidades es aceptando las propias limitaciones.

El mito se ha hecho indispensable para explicar lo desconocido, para lograr concebir lo inconcebible. Se debe ver entonces al mito como el cierre del sistema social: una respuesta a las preguntas que fundan la coherencia mental de un grupo. El mito es el garante de dicha coherencia.(3) Esta manera de buscar respuestas para explicar lo que sucede y cómo sucede, ha tomado formas muy variadas y hasta fantásticas al interior de cada grupo. El mito toma forma, tiene cabida y funciona como respuesta al temor que vuelve vulnerables a los miembros de un grupo. “El problema fundamental del mito en las sociedades es la relación entre un cierto tipo de individuos y ciertas exigencias del grupo (…) una situación en la que todos los protagonistas han encontrado sus lugares (...) entrando así en un orden sobre el cual (al parecer) no acechan ya amenazas... Que la mitología no corresponda a una realidad objetiva no tiene importancia: la gente cree en ella y esa gente hace parte de un grupo social que cree en la misma mitología (...) todos hacen parte de un sistema coherente que funda la concepción de cierto universo. Por lo tanto, lo importante no es que un mito sea falso o verdadero, lo que importa es que exista un acuerdo entre las personas que comparten el mito. (…) La vergüenza, sentimiento social por excelencia, es el desvanecimiento de dicho consenso social hacia otro sistema.”(4)

El mito garantiza sin duda alguna la cohesión de un grupo y el mantenimiento del orden establecido porque no deja lugar al suspenso, es una manera de explicar lo que sucede y porqué sucede. Al interior de una tribu, la creencia en un mito parece factible puesto que las críticas que provienen del exterior no afectan el funcionamiento ni los roles al interior del grupo, incluso si el mito parece del exterior fantástico o improbable. Muchos intelectuales, científicos y otros tantos actores y actrices de las sociedades contemporáneas, no pueden aceptar que en sus sociedades el uso y la creencia en mitos sea posible porque suponen que la apertura al mundo y a lo que sucede es la misma en todos los casos y para todos los integrantes de las sociedades modernas, gracias a la educación obligatoria institucionalizada y a los medios de comunicación y de tecnología; y afirman que junto a lo que llaman “realidad” el mito no tiene cabida. Los métodos científicos suelen ser usados para dar conceptos y justificar la idea de una realidad objetiva, sin embargo: “Puede ser que un día descubramos que la misma lógica funda el pensamiento mítico y el pensamiento científico... el lugar en el que se ha desarrollado la idea mítica de progreso no habrá sido la conciencia sino el mundo, en el cual una humanidad dotada de facultades constantes se habrá encontrado continuamente, en el curso de su larga historia, con objetos distintos.”(5) Estableciendo, imponiendo y controlando el orden social a través del uso de mitos.

El pensamiento crítico y la apertura de la mente y del espíritu se construyen desde el principio de la vida humana. La educación, al interior de las familias, es la que da la primera forma a la esencia del individuo.(6) La educación de las pequeñas y pequeños, está a cargo de todo el grupo en el interior de las sociedades tribales; los niños y niñas de las sociedades modernas concentradas sobretodo en las capitales y grandes ciudades del mundo, son por el contrario, educados primero y principalmente por los televisores. Estos aparatos que no permiten el intercambio directo, ni la interacción social, han ido formando generaciones de seres apáticos y conformes. El rol “educativo” del televisor continua a lo largo de toda la vida de los seres que en él han depositado su confianza, tal como alguna vez en su infancia, sus madres y/o padres también lo hicieron puesto que les dejaron al cuidado de ellos. Las instituciones educativas mantienen el mismo tipo de educación vertical, en dónde no existe interacción ni apertura sino sometimiento y obediencia. Estas no son realidades exclusivas a la educación de países en desarrollo y el caso Francés da mucho para analizar puesto que los modelos europeos y del “primer mundo” son el referente por excelencia. Si el espíritu crítico ha logrado sobrevivir a todo este formateo social, suele suceder –desgraciadamente no en todos los casos– que en el momento universitario se encuentren al fin, formas distintas de percibir y de vivir las cosas en el mundo. Pero ¿cómo lograr abrirse al mundo y a la multiplicidad de realidades, cuando cada medio de intercambio está saturado de la misma información, de las mismas imágenes, de los mismos discursos?

La red de Internet nos ha hecho creer que por fin podremos liberarnos de muchos de los dogmas sociales, creando nuevas redes de interacción ciudadana; pero la sobre carga de información mantiene las cosas como siempre han estado: quiénes tienen y tratan de mantener sus espíritus abiertos, encuentran respuestas al interior de la red, el resto sigue mirando y creyendo en lo que siempre les han dicho. Cuestionar implica desmoronar una cierta coherencia mental y ésto puede ser dramático; el ser humano teme la locura, el desequilibrio, le tiene pánico al ridículo, fobia al rechazo. “La vergüenza, sentimiento social por excelencia, es el desvanecimiento del consenso social hacia otro sistema.”(7) Para construir otro sistema, es decir, para formar comunidades alternativas hay que comprender que no es único quién vive distinto y concibe las cosas de modos diferentes. Pero ¿cómo abrir puentes entre los seres del mundo que buscan y/o viven el cambio? ¿cómo salir del aislamiento e integrar comunidades alternativas?

El cine documental concentra una técnica poderosa porque puede transformar las cuestiones políticas en experiencias de emoción popular y eso no es despreciable. Durante la mitad de los años sesenta, se vio en el cine del mundo un renacimiento del género documental, las películas tenían sus raíces en contextos históricos concretos en dónde las acciones expresaban los conflictos sociales de la década y en algunos casos, del siglo. El género documental aspiró a fortalecer su arte en la protesta implícita, explorando el pasado para dar otro sentido a la historia, sentido que ha debido confrontarse contra la mistificación de la política.(8) En la era de la mundialización, la creación popular no logra tener la repercusión global que tienen por su parte los productos culturales de la sociedad de mercado; en los productos de consumo, el sentido dado a la historia no sirve para desmitificar las políticas mundiales sino que al contrario, las refuerzan. Es aquí donde el rol del comunicador social se vuelve indispensable; en su búsqueda por abrir y establecer nuevos espacios de discusión y de debate, debe mantener su espíritu crítico, de análisis frente a los mensajes que los documentales transmiten pues todo discurso presenta la perspectiva de sus autores y esa perspectiva debe enriquecer el debate, no cerrarlo.

En el mundo entero están sucediendo cosas muy importantes, la red está llena de historias que pueden probar que los cambios han sido y están siendo posibles.(9) Pero la sobrecarga de información y la prisa de la vida, limitan los momentos de reflexión y de escucha. En la construcción de proyectos por el cambio es necesario comenzar por comprender y expresar en palabras e imágenes lo que significa desarrollo, qué concebimos por riqueza, qué cambios estamos buscando, proponiendo. Para este efecto el uso de documentales puede resultar enriquecedor pero no debe ser exclusivo. Indices, documental de Vincent Glenn, 2011, proporciona elementos para comprender: cómo, dónde, cuándo y quién propuso académicamente que la riqueza consistía en la acumulación. Indices muestra parte del debate mundial que se ha generado en torno a la construcción de nuevos indicadores de riqueza siguiendo el trabajo del FAIR, Foro por otros indicadores de riqueza, colectivo mundial que busca en la participación ciudadana, otras ideas de riqueza, otras formas de medirla.(10)

Existen dos maneras de mantener la vigencia de un mito: la una es de modo positivo, creyendo en el mito; la otra es de modo negativo es decir, estando en contra. La única manera de romper el mito es dejando de creer en él. Cuestionar el mito, cuestionar la idea central que funda un cierto tipo de sociedad puede liberarnos de la creencia y empujarnos a crear otros sistemas. Cuestionar los indicadores de riqueza actuales, significa contrarrestar las prioridades que definen. Privilegiando la participación activa de toda la ciudadanía se puede construir una forma diferente de democracia. Cada grupo humano debe ser partícipe de su propio cambio, los proyectos deben surgir del interior de las comunidades puesto que son ellas quiénes conocen mejor que nadie sus necesidades, sus valores y sus puntos débiles. El PIB ha sido usado durante ya mucho tiempo para evaluar la riqueza y el progreso de las sociedades y ha sido medido siempre por “expertos”; construir nuevos indicadores de bienestar, concebir otro tipo de progreso, implica participación ciudadana. El proyecto Bogotá ¿cómo vamos? iniciado en 1998 tuvo como objetivo medir la calidad de vida de los habitantes de la capital colombiana y contó con una gran participación popular. Impulsado primero por la sociedad civil, fue sostenido por la cámara de comercio de Bogotá, la casa editorial El Tiempo y la fundación Corona. Luego, y en consecuencia de su éxito, esta iniciativa se extendió a otras ciudades como Medellín y Cali, y otras ciudades en otros países de Sudamérica como Sao Paulo y Río de Janeiro.(11)

Entender que la acumulación no es riqueza ha animado a mucha gente en el mundo a crear modos de interacción alternativos basados en la cohesión social, en la armonía, en el respeto, en el diálogo.(12) El banco del tiempo en Chile es un buen ejemplo: en algunos sectores de la población, organismos sociales implantaron este sistema de intercambio para que la gente no cuente su trabajo en dinero sino en tiempo, eliminando de tal forma la escala de valores entre oficios. De este modo, todo lo que implica tiempo y esfuerzo humano es considerado de modo equivalente. Este tipo de iniciativa en Francia se conoce como SEL, Système d'Échange Local, Sistema de Intercambio Local, en dónde la moneda de intercambio no sólo es el tiempo sino el valor afectivo o de interés real que un objeto pueda presentar. La particularidad del sistema de intercambio local en Francia es que surge de iniciativas populares, no de organismos. En el sector de Tumbaco en el Ecuador, existen los Guardianes de Semillas (www.redsemillas.org) gente que da valor al rol ancestral del campesinado: en la cohesión social, la alimentación, el trato respetuoso de la tierra, la transmisión de valores de cooperación, de humildad frente a la sabiduría de la naturaleza. Los guardianes de semillas en Francia (www.kokopelli-semences.fr) se agrupan en el movimiento Kokopellí. Una leyenda andina cuenta que, en un gran incendio forestal y mientras huían todos los animales, un pequeño colibrí incansable llevaba agua en su pequeño y largo pico para tratar de apagar el incendio. Frente a la burla de todos, el colibrí no se rinde y responde: “cada quién debe hacer lo que esté a su alcance”. Esa leyenda muy sabia que sale de tierras andinas, inspiró al Movimiento Colibrí de Francia (www.colibris-lemouvement.org) que trabaja para sacar a la luz todas las iniciativas que la sociedad civil está poniendo en práctica para crear modos alternativos de vida, fuera del mito de la productividad y de la acumulación de riquezas materiales.

Entender que vivir de otros modos es posible nos puede ayudar a comprender que la supervivencia de nuestra especie se basa en la cooperación y no en la competencia, lo cual supone responsabilidad individual y colectiva, mas no sometimiento a la tecnología, ni a las máquinas modernas; no hay nada que dé mayor satisfacción a los seres humanos que el trabajo en equipo por el bien común. Aprender a valorar de modo equitativo cada uno de los oficios y tareas que desempeñan, la gente y los miembros de un grupo humano y social, puede liberarnos de otro gran mito que sustenta la concepción de sociedades jerarquizadas: la meritocracia.

Pretender que una sociedad, que premia la excelencia académica, es una sociedad justa, es emplear veneno como medicina porque la competencia genera injusticia, inclusive y sobretodo si se trata del mundo de la academia. Toda exclusión genera violencia, cuando una sociedad premia a unos pocos, menosprecia a muchos otros. Un sistema que genera élites, inculca desconfianza, antipatía, violencia. Si las ciudades están llenas de agresividad, si la gente se empuja, si los conductores luchan siempre por ir más rápido, por llegar primeros, es porque desde pequeños fueron educados a ser rivales, a luchar por tener los primeros puestos. Una sociedad justa no puede y no debe crear élites, ni dar premios; una sociedad justa debe valorar el trabajo en equipo, la honestidad, la humildad, la reciprocidad, el respeto, la diferencia, lo auténtico y permitir el intercambio equilibrado entre todos sus miembros. Estudiosos e intelectuales franceses afirman que las notas y las clasificaciones son una obsesión a la francesa y que sin embargo, en los resultados de las evaluaciones a nivel de Europa, es Finlandia quien saca el primer lugar, mientras Francia obtiene el último puesto. En Finlandia se comienza a calificar a partir de los 11 años, es decir al comenzar la secundaria. Sin embargo, muchos expertos dicen que comenzar a calificar a los estudiantes en esta etapa de gran cambio es aún discutible porque para aprender, las notas no son necesarias; las notas, afirman, deberían llegar en los tres últimos años de estudios secundarios cuando los estudiantes necesitan algún tipo de referente en la búsqueda de vías profesionales. Todos los estudios hechos desde hace más de cincuenta años han demostrado que no existe objetividad alguna a la hora de calificar: un mismo examen corregido por 50 maestros y/o maestras, recibe notas muy variadas, lo que cabe recalcar es que esas variaciones dependen mucho del estatus escolar y hasta social de los estudiantes, lo cual demuestra que los prejuicios orientan las calificaciones. El objetivo de calificar a los estudiantes de la escuela primaria durante el siglo XIX y hasta principios del XX era el de darles un estatus dentro de la sociedad puesto que el certificado de estudios primarios permitía entonces la entrada a la vida profesional. La meritocracia republicana francesa que siempre se ha supuesto “severa pero justa”, lo que en realidad busca es clasificar a sus miembros en la jerarquía social.(13) Para hacer progresar a los estudiantes no se necesita clasificarles, al contrario, poner etiquetas conduce a los seres humanos a comportarse tal cual los otros dicen que deben ser sus comportamientos.(14) El sistema es elevadamente elitista en Francia y se busca formatear esta élite desde la primaria. El resultado es que dentro de los estudios internacionales, los estudiantes franceses son quiénes sacan las notas más bajas; por ejemplo, frente a una pregunta, un estudiante francés no osará responder, incluso conociendo la respuesta, por el gran temor que tiene a equivocarse.(15) Y pese a estas profundas deficiencias del sistema de educación Francés, al interior de los “países en desarrollo” suele ser el ejemplo a seguir.

Crear nuevas formas de socialización implica cuestionarse también sobre aquello que llamamos educación. Supone eliminar la obediencia para transformarla en escucha, en respeto mutuo, porque en el acto de educar, el educador también aprende. Esto merece ser parte de la pedagogía de la carrera, puesto que la Comunicación para el Desarrollo es generadora de interacciones humanas y puente de enlace entre disciplinas.

  1. Pierre-Yves Jacopin, Seminarios de Masterado: “Symbole, Langage et Parole”, IHEAL, Paris 2001.
  2. Domique Méda, “Qu'est-ce que la richesse ?” Ed. Aubier, 1999. “Au-delà du PIB. Pour une autre mesure de la richesse”, Ed. Flammarion, 2008.
  3. Claude Lévi-Strauss, “Anthropologie Structurale”, Ed. Agora Pocket, Plon 1958, 1974.
  4. C. Lévi-Strauss, 1958: 226
  5. C. Lévi-Strauss, 1958: 265.
  6. Catherine Vidal, Neurobióloga: Investiga las relaciones entre ciencias y sociedad cuestionando el determinismo biológico. “Le cerveau évolue-t-il au cours de la vie ?”, Ed. Le Pommier, 2010. “Cerveau, sexe et pouvoir”, Ed. Belin, 2005, “Féminin/Masculin : mythes et idéologie”, Ed. Belin, 2006, “Hommes, femmes : avons-nous le même cerveau ?” Le Pommier, 2007, “Cerveau, sexe et liberté”, Ed. Gallimard/CNRS, 2007, “Notre société n’aime t-elle plus ses enfants ?”, Albin Michel, 2009.
  7. C. Lévi-Strauss, 1958: 226
  8. Daniel Geffner y James Wilkie, “Cinemalore: State of Siege as a Case Study” Journal of Latin American Lore. UCLA, vol. 2, No.2, 1976: 226.
  9. En Rajastán, India, la Escuela de Descalzos, “Barefoot College”, prepara mujeres y hombres del campo para ser ingenieros solares, artesanos, dentistas, médicos... en sus propias aldeas. Su fundador Sanjit “Bunker” Roy lo explica en éste enlace: www.ted.com/talks/lang/es/bunker_roy.html
  10. Michel Renault, “La Richesse Autrement”, Alternatives Economiques, Hors Série No. 48, Marzo 2011.
  11. De este tipo de iniciativas trata el documental francés “Soluciones Locales para un Desorden Global”, Coline Serreau, Francia 2009.
  12. Pierre Merle, “Les notes, secrets de fabrication”, Ed. Puf, 2007.
  13. Sylviane Giampino y Catherine Vidal, “ Nos enfants sous haute surveillance : évaluations, dépistages, médicaments...” Ed. Albin Michel, 2009.